Hausi, un fervent patriote, mène une vie bien réglée entre ses quatre murs. Le jour où un nouveau voisin d’origine étrangère emménage, le radio ne diffuse plus le jodel familier mais de la musique turque. Les peurs de Hausi prennent une telle ampleur qu’il risque d’étouffer. Son nouveau voisin le sauve : grâce à cela, Hausi peut s’ouvrir à l’inconnu.

Ce film fait le portrait de la Kenyane Wangari Maathai, une militante très engagée dans la protection de l’environnement et la lutte pour les droits humains et la démocratie ; en 2004, elle a été récompensée pour son action par le prix Nobel de la paix. Le vaste mouvement « Green Belt » dont elle est la fondatrice visait initialement à soutenir le reboisement. Dans le cadre des cours de formation et des forums de discussion, le mouvement apprend toutefois aussi aux femmes et aux hommes à réclamer leurs droits et à se mobiliser pour un développement durable.

Moussa, 12 ans, vit avec ses trois frères et ses six sœurs dans un village de la savane à l’Est du Niger. Plus tard, il aimerait devenir vétérinaire. Ses parents élèvent des chèvres et des vaches. Son père, le chef de la région, ne sait ni lire ni écrire, comme la plupart des adultes. C’est pourquoi il envoie Moussa à l’école. Quant aux filles, elles doivent rester à la maison et garder les bêtes. En classe, il y a donc beaucoup moins de filles que de garçons.

Dans un clip musical créatif, le Genevois Jonas montre les interdépendances mondiales autour d’un produit typiquement suisse, le chocolat. Il y critique les conditions de travail dégradantes dans les plantations de cacao en Afrique de l’Ouest et en appelle à la responsabilité des fabricants suisses de chocolat et des consomma-teurs/- trices.

L’égalité des chances entre filles et garçons est un droit humain élémentaire ; c’est aussi un levier essentiel de la lutte contre la pauvreté. Ce DVD donne un aperçu de la vie de tous les jours de filles d’origine africaine, asiatique et sud-américaine. En dépit de tous les efforts pour obtenir l’égalité, l’histoire de ces filles est différente de celle des garçons. Malgré tout, ces films n’offrent pas un tableau affligeant de la discrimination et de l’exploitation des filles mais véhiculent un message de courage et d’espoir.

Amina, 12 ans, vit au Nigéria et travaille comme vendeuse de rue. Elle ne trouve pas normal que les filles et les femmes soient systématiquement discriminées dans son pays. Pour faire connaitre ses opinions et être entendue dans tout le Nigéria, elle imagine être une animatrice de radio avec sa propre émission...

Une peau claire comme idéal de beauté conduit de nombreuses filles et femmes en Afrique à de douloureuses tentatives pour modifier leur apparence. Le film met en scène l’altération de l’image de soi dans un mélange de collage, d’animation et de danse. Il aborde habilement les sentiments d’infériorité causés par le racisme et leur consolidation à travers les médias d’aujourd’hui.

En Arabie Saoudite où les femmes ne peuvent pas pratiquer de sport, Wadja, 10 ans, ne rêve que d’une chose : s’acheter un beau vélo vert. Tenace, elle va participer à un concours de récitation coranique pour obtenir la somme nécessaire.… Ce premier film plein de sensibilité d’une réalisatrice saoudienne est construit sur le désir et la persévérance de Wadja et dessine une image différenciée de la société saoudienne.