Ce film expose un cas d’accaparement de terres en Ouganda : plus de 2000 petits paysans qui vivaient depuis des générations dans une région fertile dans le sud-ouest de l’Ouganda ont été expulsés en 2001 afin de faire place à une plantation de café détenue par une entreprise de commerce de café de Hambourg. Les personnes déplacées ont engagé une action en justice et ont obtenu, après 11 ans de procédures, une compensation de 11 millions d’Euros. Cependant, l’entreprise retarde toujours le paiement...

Ce film porte sur les défis qui attendent la jeune démocratie du plus grand pays musulman du monde. Avec Mamie Dela, qui vit dans un bidonville, et l’intellectuelle Wardah Hafidz, nous plongeons dans la mégalopole tropicale de Jakarta. Elles tentent de motiver la population pauvre en difficulté à cause de l’arbitraire loi locale et du grand capital mondial. Pour la deuxième fois, les Indonésiens vont élire un nouveau Président, mais les deux femmes charismatiques ne veulent pas se contenter de simples élections. Elles croient que la démocratie doit servir au bien-être des citoyens.

Ce film part de l’histoire d’une famille de la petite île de Niodior proche de la côte sénégalaise pour analyser le contexte et les causes de l’émigration en provenance d’Afrique de l’Ouest. Il s’intéresse aussi bien aux conditions écologiques et économiques qu’au contexte géopolitique. Ce film place au centre, comme exemple, le récit de la vie et de la migration des frères Aladji et Souleyman ainsi que leur rêve européen. Une raison importante de l’émigration est liée au déclin de la pêche. Il faut ajouter à cela la culture du riz et du blé qui évince la culture traditionnelle du millet.

Le film montre comment les Masaï et les Hadza ont été chassés de leur pays au profit de l’idée de la protection de la nature, de manière à ce que le parc national du Serengeti corresponde à la représentation de l’Afrique en Occident. Il éclaire de manière critique et nuancée l’évolution historique et la situation actuelle de la protection de la nature et du tourisme en Afrique. Il s’intéresse à la fois à ceux qui en tirent profit et à ceux qui en sont victimes.

Les bananes sont très appréciées – et très bon marché. La forte concentration dans le commerce de détail des denrées alimentaires a pour effet que les prix des bananes ne sont pas fixés par les producteurs et productrices ; ce sont les supermarchés qui déterminent combien ils sont prêts à payer.

Après l’ensevelissement de l’oncle Nader, Ibrahim et son père retournent de Jenin (en Palestine) à Nazareth (en Israël). Le père ne veut pas expliquer à Ibrahim de quoi son oncle est mort. En chemin, tous deux se font d’abord arrêter par des soldats palestiniens, mais grâce à leur numéro d’immatriculation israélien, on les laisse passer.

Un client commande un « hamburger normal » dans un local de restauration rapide. Sa commande déclenche dans le monde entier différentes activités nécessaires pour réunir tous les ingrédients qui entrent dans la composition du hamburger : travail de pollinisation des abeilles, déforestation de la forêt pluviale brésilienne, synthétisation d’exhausteurs de goût chimiques, etc. Au terme d’une longue attente, le client découvre une vilaine surprise et les spectateurs reçoivent un avertissement : ils doivent traiter notre planète avec davantage de soin.

Le film s’intéresse au phénomène du tourisme urbain, qui connaît une croissance fulgurante à Berlin, et à ses effets positifs et négatifs. En réalisant des interviews avec un manager en tourisme, un spécialiste des villes, des politiciens et des citoyenne-s de Berlin et en choisissant très bien ses images,ce film éclaire différents climats de la société en posant la question : à qui appartient Berlin ?

Boury conduit un taxi à Dakar, au Sénégal. En tant que conductrice, elle mène une vie trépidante, remplie de petits drames quotidiens, et doit se battre contre les préjugés de la société sur les femmes. Ce film s'appuie sur le projet Taxi Sister, initié par le gouvernement sénégalais en 2007 pour encourager les femmes à monter leur entreprise. Dix femmes ont pu obtenir une licence et acheter une voiture à crédit. Aujourd'hui, elles sont quinze femmes taxis à Dakar, au milieu de 15 000 hommes…